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Ballade au cours d’Euroméditerranée, plus grande rénovation urbaine d’Europe qui transforme depuis plus de 15 ans cet ancien quartier portuaire en véritable ville méditerranéenne du XXI ème siècle. Ici le but est toujours d’ouvrir le port sur la ville maisaussi de construire l’interface avec la partie nord de la ville et plus loin la métropole… Vitrine marseillaise, ce territoire est le lieu des expériences d’architectures domestiques et courantes de ce début de XXI ème siècle.

Un jeu de variations des façades. Clin d’oeil à l’architecture New-Yorkaise des années 1920, cet immeuble marque aujourd’hui l’entrée dans Marseille depuis l’autoroute du littoral. Pour le promeneur, à son échelle, c’est la qualité des détails qui marque la maîtrise du projet.

Architecture domestique affi rmée, revendiquant une forme de continuité sans mimétisme. « Il nous fallait assumer que les deux cents chambres étaient absolument identiques. (…) Nous voulions alors donner une impression de mouvement », écrit Stéphane Fernandez. À l’uniformité, la cinétique. « Nous souhaitions exprimer une diversité qui n’existe pas ». Les fenêtres demeurent rigoureusement alignées mais les cadres préfabriqués, changeants, troublent la répétition. « Nous avons par ailleurs pratiqué des ouvertures plus larges en bas ». Question de luminosité. Enfi n, l’aspérité d’une construction, celle du béton enduit. Gris sable. « Nous voulions conserver l’identité du lieu ». « Nous ne sommes pas dans la notion de simplicité. Nous sommes dans la production urbaine. À travers la couleur, nous ne voulions pas faire table rase d’un passé déjà presque entièrement détruit. L’édifi ce, avant tout, reprend l’idée de l’industrie et de la répétition ».

L’édifice fait écho aux bâtiments industriels du port, au silo à grain quelques mètres plus loin.

Architecte :
Atelier Fernandez Serres

Année : 2013

Typologie : Logements

Adresse :
118 rue de Ruffi, 13002 Marseille

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